Coup de coeur

Georges Federmann un psychiatre iconoclaste, c’est peu de le dire !. Et l’on comprend qu’il puisse agacer le commun de l’ordre des médecins « psychiatres de villes », alors que cet humaniste se met au service des invisibles, des refoulés, étrangers en situations irrégulières, toxicomanes... , qu'il laisse au patient la responsabilité de gérer les doses de médicaments dont il a besoin, qu'il a des MOTS parfois " arrêtez de déconner !", qu'il reçoit sans rendez-vous aussi, étant entendu que le praticien doit s’adapter au patient et non l’inverse. « La caractéristique de la majorité de mes patients c’est qu’elle ne dort pas la nuit, donc… la moindre des hospitalités c’est d’être à leur heure ».
Oui un psychiatre qui va faire dégringoler tous vos préjugés !
Ici Diane, Gilbert, Karim, Claudine et ce jeune mauritanien peul, viennent chercher refuge. Tous plus émouvants les uns que les autres, disent et vivent, face à cet homme, psychiatre, assistant, ami ou père, des maux comme paranoïa, tristesse, confusion, frustration et simultanément esquissent sourires, espoir, malice et rires « arrêtez de philosopher docteur guérissez moi ! ».
Un soignant engagé donc, qui donne à voir l’urgence d'entendre les « laissés pour compte » et lutte pour instaurer une justice médicale. Un moment précieux passé dans « le secret des dieux » .